Gokarna jour 4

Cette nuit a été un peu agitée, un fort coup de vent, la mer démontée, et en plus les singes qui faisaient du raffut sur les toits…une partie de la plage est couverte d’écume et l’eau est montée jusqu’au pied de notre restaurant « le look sea café ». Nous sommes les premiers debout et à 8h pour partons vers le village de Gokarna faire quelques emplettes avant la grosse chaleur. Balade à travers la campagne nous avons une vue sympathique sur la plage de Gokarna (celle qui est une décharge à ciel ouverte), mais de loin ça ne se voit pas ! Les pèlerins arrivent par cars entiers, Gokarna étant une ville sainte, la plus sainte de l’Inde du sud. Nous en profitons pour nous renseigner pour notre prochaine étape, Udupi, toujours dans le Karnataka. Nous nous promenons tranquillement en observant une certaine agitation chez les pèlerins, qui vont et viennent à leurs occupations, leurs offrandes et leurs prières. Nous prenons un chai en terrasse pour mieux savourer et observer ce qui se passe autour de nous. Un bande de quatre jeunes Indiens, nous interpellent et nous demandent s’ils peuvent nous prendre en photo avec leur portable. Bien sûr, nous jouons le jeu avec plaisir et c’est tout fier qu’ils repartent en riant. Nous aussi, nous trouvons ça drôle. Depuis que nous sommes arrivés, nous nous demandions comment les restaurants de la plage se faisaient livrer. Nous avons la réponse en arrivant en haut de la falaise. Une dizaine de femmes avec tout un tas de cartons et de caisse de bouteille par terre. Nous nous arrêtons quelques instants pour les observer, les caisses et les cartons sont mis deux par deux puis entourés d’un morceau de tissus. Une femme aide une autre à mettre le colis sur la tête. Une partie de chargement est emportée vers la plage, tout est descendu comme cela, bouteille de gaz, sac de 50 kg de riz, caisse de coca, carton de bouteille etc…tant que la crique sera peu accessible, au moins, il n’y aura pas de grand complexe hôtelier avec sa cohorte de touristes. La plage n’est pas bondée et comme ça, nous l’avons pour nous seuls (enfin presque)…